Ce que j'ai appris en 7 ans de galère
Future of Life #017 - Mon parcours de 2008 à 2015 résumé en 5 histoires.
Hello à toi ! J’espère que tu vas bien en cette fin d’année ! 🤙
De mon côté, tout est au top. Nous sommes arrivés dans notre nouvelle villa, dans le sud du Brésil.
Il y a pire que passer Noël au soleil, entre piscine et agua de coco, non ?
Sinon cette semaine, on a lancé les pré-inscriptions pour le Raccourci.
En attendant la sortie officielle le 4 janvier, j’ai énormément de travail. Pas de vacances pour moi.
De ton côté, j’espère que tu reprends des forces et que tu te prépares pour tout déchirer en 2024.
Si tu es dans la course au dernier cadeau, ou que tu profites en famille, n’hésite pas à sauvegarder cette édition pour la lire plus tard.
Et si tu es un irréductible et que tu veux la lire maintenant, c’est parti pour cette 17ᵉ édition de Future of Life.
Une édition qui va nous amener 15 ans dans le passé. À l’époque où j’étais encore un entrepreneur qui peinait à joindre les deux bouts.
Prêt à remonter dans le temps avec moi ?
Au programme de cette 17ᵉ édition :
Retour sur mes années laborieuses.
Apprendre est plus important que le CA.
Sept ans de galère en cinq leçons.
Leçon n°1 : Ne jamais abandonner.
Leçon n°2 : Faire plus de ce qui marche.
Leçon n°3 : Toujours créer du contenu.
Leçon n°4 : Un bon marketing ça fait tout.
Leçon n°5 : La technologie au service du business
Les trois grands principes à retenir
Recommandations.
Tu es prêt ? C’est parti 👇
Retour sur mes années laborieuses.
J’ai toujours été un entrepreneur.
Mais c’est en 2008, en Australie, que je le suis devenu à 100%.
J’avais 26 ans et j’étais déjà plein d’ambition. Alors en parallèle de ma carrière de coach de natation, j’ai lancé ma première agence de webmarketing.
Mais je ne suis pas devenu millionnaire du jour au lendemain. Loin de là.
Il faudra attendre 7 ans avant que je fasse mon premier million sur Internet.
De 2008 à 2015, j’ai fait des semaines à +70h, entre entrepreneuriat et jusqu’à trois boulots en cumulé. Et je ne gagnais pas plus de 30 000€ par an.
Oui de Mai à Septembre, j’ai aussi mon école de natation et coaching sportif. Ces 2 activités marchent très bien et je bosse donc peu voire pas sur mon agence pendant ces quelques mois.
Ces 7 années, elles ont été laborieuses. Au sens littéral. Comme dans un laboratoire, j’ai testé, j’ai expérimenté, j’ai échoué. J’ai été un scientifique de l’entrepreneuriat.
Grâce à ces expériences, j’ai appris des compétences et des fondamentaux qui m’ont ensuite permis de faire 5,8 millions d’€ de CA en 16 mois.
Avec le recul, sans ces années de vaches maigres, je n’aurais jamais pu réussir.
Ma réussite fulgurante en 2015, ce n’est que le résultat de ces 7 années d’expérimentations.
Apprendre est plus important que le CA.
Je fais partie d’une des premières générations d’entrepreneurs d’Internet.
J’ai eu la chance de saisir des opportunités avant tout le monde et il y avait moins de concurrences. Mais en contrepartie, les barrières à l’entrée étaient beaucoup plus hautes.
Je n’ai pas fait d’études, j’ai tout appris “sur le tas”.
Aujourd’hui, tout le monde est autodidacte. Mais à l’époque, il fallait être fou pour entreprendre sans avoir fait d’études !
En 2010, je n’avais pas la chance que tu as aujourd’hui. Il n’y avait pas de tutos sur YouTube, peu de formations et tout le monde faisait de la rétention d’information.
Il fallait tester, bidouiller, aller creuser sur des forums anglophones pour apprendre.
Il n’y avait pas de “Franck Rocca” pour me prendre par la main et me donner les raccourcis vers la réussite.
Alors j’ai navigué à vue. J’étais sans revenus stables et frustré de ne pas mieux gagner ma vie alors que je travaillais comme un dingue.
Mais avec le recul, ces 7 années m’ont permis d’accumuler quelque chose de bien plus précieux que de l’argent : de la connaissance.
C’est ça la vraie richesse. C’est la somme des expériences uniques qu’on a vécues, qui nous permet de comprendre le monde de manière unique.
En 7 ans, j’ai développé mes talents. Cette somme d’expérience a été mon école de la vie.
C’est en sortant diplômé de cette école que j’ai pu avoir les résultats exceptionnels que j’ai eus depuis.
Sept ans de galère en cinq leçons.
Je ne pourrais pas revenir de manières exhaustives sur toutes les leçons que j’ai apprises pendant mes 7 ans de galère.
Il me faudrait un livre entier pour ça.
En attendant de l’écrire, je vais te transmettre 5 grandes leçons que j’ai comprises durant ma scolarité à l’école de la vie.
Cinq leçons fondamentales qui sont encore valables 10 ans plus tard, et qui seront toujours d’actualité dans 10, 50 ou 100 ans.
Commençons par une leçon de mindset.
Leçon n°1 : Refuser le “non”.
En Australie, j’ai découvert l’Internet anglophone.
Quand je suis rentré en France en 2009, j’avais 10 ans d’avance sur les moldus français en matière de marketing.
Mais le souci quand on a 10 ans d’avance, c’est qu’on est un OVNI.
Quand je parlais de Facebook, de Google ou simplement de sites Internet, on m’ignorait. Tous les commerçants que je démarchais me prenaient pour un fou…
Je ne compte pas le nombre de portes qu’on m’a claquées au nez !
Pour rappel, on est à une époque où :
On met encore 3 jours à télécharger un film.
Tout le monde a encore un téléphone à touches.
Le marketing en ligne en est à ses balbutiements.
Je sais qu’Internet, c’est le futur. Mais personne ne veut me croire. J’enchaîne les refus parce que les gens ne sont pas conscients qu’ils ont un besoin.
Le marché n’est pas éduqué. Je suis en avance. Et j’aurais pu en rester là.
Mais plutôt que rester dans mon coin, j’ai fait deux choses :
J’ai appliqué mes méthodes sur mon business de cours de natation. Grâce à la publicité Facebook, je suis devenu la référence des cours de natation premium sur la Côte d’Azur.
J’ai fait la technique de l’essai gratuit. J’ai travaillé gratuitement en échange de témoignages et d’un paiement au bout de 30 jours. À la fin, ils étaient tellement convaincus de la puissance d’Internet qu’ils ne pouvaient plus s’en passer.
La morale dans tout ça, c’est que j’ai refusé le “non”.
J’ai continué à avancer malgré les refus, j’ai cherché des solutions plutôt que de me focaliser sur les problèmes.
Et ça, c’est une philosophie que je garde encore aujourd’hui et qui est en grande partie la raison de ma réussite ultérieure.
Leçon n°2 : Faire plus de ce qui marche
En 2010, je ne comprenais rien au positionnement.
Parce qu’une image vaut mille mots, la preuve en image :
Le point positif, c’est que je sais attirer l’attention. Et je suis en avance sur mon temps avec un QR code à une époque ou 3 personnes ont un iPhone pour le scanner.
Le point négatif, c’est tout le reste.
Avec mon agence, on faisait tout et n’importe quoi : des cartes de visite, des applications iPhone, des pages Facebook.
J’étais le “salade tomate oignons” du marketing. Mon offre, c’était la foire à la saucisse.
Je vendais des compétences plutôt que de vendre une solution à un problème douloureux à une audience spécifique.
Puis, rappelle-toi. À côté, j’avais aussi d’autres activités. Début 2010, j’étais un entrepreneur “bon en tout, excellent nulle part”.
Un jour, j’ai décidé d’arrêter de tout faire. Pour me consacrer à la publicité sur Facebook uniquement.
Mon offre est devenue limpide. Je suis devenu l'expert Facebook Ads. C’est ce positionnement qui m’a permis d’aller chercher de la traction.
Puis je me suis consacré à l’accompagnement d’entrepreneurs ambitieux dès 2015.
Moi aussi, j’ai longtemps été victime de trois syndromes :
Celui du généraliste
Celui de l’objet brillant
Celui de la FOMO
Mais un jour, j’ai compris une leçon fondamentale de la stratégie business que l’on peut résumer par cette phrase de Bruce Lee :
“Je ne crains pas l'homme qui a pratiqué 10 000 coups 1 fois, mais je crains l'homme qui a pratiqué 1 coup 10 000 fois”.
Encore une leçon intemporelle : arrête de vouloir tout faire et fais une chose et fait le bien.
Leçon n°3 : Un bon marketing ça fait tout
Je t’ai déjà raconté cette histoire dans cette newsletter.
Mais c’est une des expériences qui m’a le plus fait comprendre le marketing.
C’est à l’époque où j’étais maître nageur sur la plage à Cannes.
Un jour, je vois deux jeunes avec des bracelets colorés.
Je discute avec eux et ils me présentent ce concept venu des USA, les Powerbalance.
Le soir, même, je commande 50 bracelets sur eBay.
On est au début de l’e-commerce, alors ça met un peu de temps à arriver.
Le jour où les bracelets sont arrivés, j’ai écoulé mon stock dans la journée.
J’ai racheté du stock. Ça se vendait comme des petits pains au point que les gens faisaient la queue dans la rue pour venir m’en acheter.
J’ai même été convoqué au Martinez par un boxeur pro qui m’a acheté pour 1000€ de marchandise.
En ayant saisi l’opportunité rapidement, j’ai fini par vendre plus de Powerbalance que Billabong, le revendeur officiel de Cannes.
Cet été 2010, c’est celui qui m’a fait comprendre qu’avec un bon marketing, on peut vendre des bracelets en plastiques.
J’ai appris quelques mois plus tard que la technologie Powerbalance était bullshit et que l’effet des bracelets était placebo.
Le problème de Powerbalance, c’était que c’était un marketing incroyable, sans résultat incroyable. Et sans résultats incroyables, impossible de tenir sur la durée.
Mine de rien, cette aventure m’a fait comprendre l’importance du branding et du marketing.
Plus tard, j’ai compris l’équation complète : excellent marketing + excellente livraison.
C’est en comprenant ça que j’ai pu vendre pour plus de 19 millions d’euros d’accompagnements tout en gardant une note de 4.8 sur Trustpilot.
Un produit sexy, c’est 50% du travail.
Leçon n°4 : Vendre cher à ceux qui ont de l’argent
Mon plus gros hack de vente n’est pas un hack de vente.
Je pourrais te parler de ce que j’ai appris :
En influence
En closing
En PNL
Mais je préfère te parler de natation. Laisse-moi t’expliquer.
Pendant des années, j’ai été maître nageur. Dans des piscines, des campings, sur la plage. J’étais payé au lance-pierre et les conditions de travail étaient horribles.
Ma pire anecdote reste la fois où j’ai sauvé une petite fille de 3 ans de la noyade et que j’ai failli me faire renvoyer. La mère qui ne l’avait pas surveillée, alcoolisée au moment des faits m’avait presque insulté d’avoir sauvé sa fille…
Rassure-toi, l’histoire s’est bien finie.
Mais tout ça m’a bien dégoûté de vendre mon temps à des gens qui ne le méritaient pas. À des campings qui m’embauchaient parce que j’étais '“obligatoire”
Alors, quand je me suis lancé dans les cours privés de natation, j’ai décidé de cibler une autre clientèle.
Les familles fortunées de la Riviera.
Un peu par hasard, c’est ainsi que j’ai compris la meilleure astuce de vente que je peux donner à n’importe qui : vends aux gens qui ont de l’argent.
Pour quatre raisons :
Ils ne négocient pas.
Ils sont moins chiants.
Ils payent dans les temps.
Ils se décident rapidement.
À comprendre le plus tôt possible si tu veux simplifier ton processus de vente.
C’est un des meilleurs conseils que n’importe quelle astuce qu’on pourra te donner.
Leçon n°5 : Mettre la technologie au service du business
Pour ce dernier conseil, je dois t’avouer un truc.
Sous mes airs de sportifs, je suis un profond geek.
J’ai grandi avec un modem 56k dans les veines et j’ai toujours aimé bidouiller.
Alors, oui, je suis loin du gros boutonneux qui mange de la pizza et joue à World of Warcraft, mais ça ne m’a pas empêché de passer des heures à bouffer de l’html, CSS, du PHP et Adobe Flash.
Mais tu sais quoi ? Être un geek, ça rapporte 0€.
Ce qui rapporte, c’est de trouver des utilités à la technologie.
Pendant des années, j’ai voulu vendre des sites Internet. Mais savoir faire un site Internet, ça ne vaut pas grand-chose.
Être à l’aise avec la technique, ça ne sert à rien si tu ne la mets pas au service d’un résultat palpable.
Par contre, le jour où j’ai appliqué ma “geekerie” au business, les étoiles se sont alignées.
J’étais le maestro sur Facebook Ads
Un automatiseur fou avec Zapier
Le premier utilisateur français de Clickfunnels
J’ai mis mon côté geek au service de mon business.
Alors si tu es geek de nature, apprends à faire du biz. Et si tu es biz de nature, apprends à maîtriser la technique.
Parce que c’est ça qui te donnera un effet de levier gigantesque.
Apprends le code, le no-code, l’IA, l’automatisation pour ne jamais être limité par tes capacités techniques.
Sois geek. Mais mets la technologie au service du business
Les trois grands principes à retenir.
Ces 5 leçons, elles sont fondamentales. Et elles sont valables encore aujourd’hui.
Tu l’auras peut-être remarqué, ces 5 leçons, elles sont chacune issue des piliers dont je parlais dans la dernière newsletter.
Growth mindset
Stratégie
Marketing
Vente
Technique
Ces 5 piliers, ce sont ceux qui composent le Diamant de la Croissance.
Ce diamant, c’est celui sur lequel repose tout l’accompagnement Le Raccourci.
Alors si tu n’es pas encore préinscrit, fais-le maintenant (c’est gratuit).
Et sinon, voici ce qu’il faut retenir de cette newsletter :
La réussite ça prend du temps. Il n’y a pas de overnight success.
Les connaissances que tu accumules sont ton bien le plus précieux, optimise toujours pour l’apprentissage plus que pour n’importe quoi d’autre.
Les 5 fondamentaux du Diamant de la Croissance sont plus importants que les recettes à la mode et contiennent des leçons intemporelles.
Si je t’ai partagé ces leçons, c’est pour que tu accèdes plus rapidement que moi au succès.
Mais rappelle-toi : je ne pourrais pas faire les efforts à ta place.
Je peux au moins te transmettre les leçons que j’ai apprises, mais tu dois tracer ton propre chemin.
Je t’ai montré le chemin. Vas-tu le suivre ou rester sur le bord de la route ?
En tout cas, j’espère que tu as aimé ces 5 leçons.
Et je te laisse sur mes recommandations de la semaine.
Mes recommandations de la semaine :
La première est assez personnelle un peu comme cette Newsletter. Cette semaine avec Steph on a passé notre exam de Portuguais pour finaliser notre dossier pour obtenir le passeport …
Et même si on n’était pas forcément les mieux préparés, surtout moi pour le coup.
On avait dû s’inscrire à une sorte de bootcamp sur un mois à raison de 2H par jour du lundi au jeudi pendant un mois.
Steph était sur le créneau du matin, et moi celui du soir de 19H à 21H alors après les réveils à 5H au sunrise d’Ugo dans le nordeste, la journée de folie, ça tombait pile poil dans notre moment famille, repas de Ugo, sa douche (notre rituel)… je loupais la moitié de la séance…
Bref on s’est accrochés et Mercredi on l’a fait et franchement on est ultra-confiants.
D’ailleurs le titre de ma rédaction est :
A Odisseia Brasileira de Ugo: Um Início de Vida Extraordinário (L'Odyssée Brésilienne d'Ugo : Un Début de Vie Extraordinaire)
Résultats mi janvier :)
Ma reco est donc celle de croire en soi plus que tout, de ne jamais lâcher même si c’est dur et fatiguant sur une période de temps (je parle d’ailleurs des dangers de la satisfaction immédiate dans cette newsletter ici), quand tu es passionné par ce que tu fais ET/OU le pourquoi tu le fais, rien ne peut et pourra t’arrêter.
Nous, c’est pour notre liberté absolue. Oui celle où on peut choisir le passeport pour voyager, entrer dans quasi tous les pays de la planète sans visa et surtout être libre de tous nos mouvements et choix…Prendre des décisions rapides est la meilleure clé pour réussir.
Et c’est ce qui m’a le plus fait shifter dans le superbe livre The Bezos Letter ici en anglais ou ici en français
Ce qui m'a le plus frappé, c'est la façon dont Jeff Bezos aborde la prise de décision. Il prône une approche audacieuse, tout en restant calculée, mettant l'accent sur l'importance de l'expérimentation et de l'acceptation de l'échec en tant que voie vers l'innovation.
Cette idée, je la trouve super puissante parce qu'elle défie cette peur de l'échec qui nous bloque souvent.
Dans tes propres projets, pense à ça : n'hésite pas à expérimenter, vois l'échec comme un pas vers le succès, et chaque décision comme une opportunité de croissance.
C'est une leçon en or qu'on peut tous appliquer, que ce soit dans nos aventures perso ou pro.
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Dans la prochaine édition :
La semaine prochaine, je te donnerai toutes les clés pour planifier ton année 2024 et prendre une longueur d’avance sur tous les autres.
Comment fixer des objectifs réalistes ?
Ma méthode pour faire le bilan de ton année 2023
Le principe du Kaizen pour devenir un high performer
Les 3 domaines dans lesquels tu dois t’améliorer
Un mot sur ce qu’on te prépare avec le Raccourci
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Franck 🏄♂️
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